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Vidéo Girl (suite)

Moemi toute nue... Bien entendu ce genre de plans osés n'est pas du goût de tous, surtout quand la série s'exporte! Et on se pose alors des questions quant à la moralité de l'oeuvre. Il est indéniable que Katsura a un certain talent dans la réalisation d'une oeuvre sentimentale, qui comme il le précise n'est pas son fort.

Mais Yota participe pour sa part aux fantasmes continuels du genre masculin qui dépend tout de même de son âge! On ne peut pas reprocher à un héros adolescent de courtiser des filles La culotte de sport, je vous rassure les filles, inexistante en France! adolescentes! Filles qui sont donc toutes pré-pubères et arborent avec une certaine élégance poitrine à l'air et défilé de petites culottes!

Yota a beau être un garçon pur et innocent, il n'en reste pas moins un homme avec ses pulsions grandissantes! Mais si l'on voit plus loin que le papier, il est clair que ce n'est pas Yota qui est remis en cause, mais son créateur, Katsura!

Et hop, on enlève le haut. Au Japon d'abord, avec les associations de parents révoltées par la nudité et le jeune âge des héroïnes. Katsura a donc dû rajouter des culottes là où il n'y en avait pas (ce qui est quand même limite mauvais goût), relever le niveau de l'eau quand prend un bain avec Moemi ou rajouter des soutiens-gorges dans des plans mettant trop en évidence les jeunes poitrines! Et Zou, on montre le bas...

Puis les Américains avec la commission Eirin qui interdit la représentation des poils pubiens, donc les images de jeunes filles nubiles qui prête à confusion! Et en France, la reprise de la version japonaise demandera à Tonkam moulte réédition pour cause d'inexpérimentation.

En clair!

Yota est quand même un petit pervers! Attention, il ne faut pas voir Masakazu Katsura comme un Et vas-y que j'enlève ma culotte en cours... auteur pédophile ou porno! Mais en visant un tel public, Katsura se doit d'offrir les quelques plans coquins que réclame l'imagination ardente de ces jeunes qui vont rentrer dans l'âge adulte. Notons que l'héroïne, , n'a presque pas de poitrine (faute du scope de Yota) à l'inverse de la plupart des mangas traitant de ces thèmes. Et que le scénario tourne plus autour des sentiments amoureux que des parties de 'jambes en l'air'!

Et que je fait des cochennerie dans des salles de classes désertes! Il paraît évident que le succès encouru auprès des filles en témoigne! Le fait que puisse aimer alors qu'elle n'est pas programmée pour, nous questionne sur les valeurs d'un amour qu'on banalise et que la petite à tant de mal à garder! Takashi, le séducteur. La lutte du couple Yota-Aï contre les constructeurs du Vidéo Club Gokaru nous plonge complètement dans ce couple qui endure les pires souffrances pour pouvoir s'aimer!

Avec une fin de série au vol 13, un Happy End sera imposé à l'auteur par la maison d'édition! Katsura souhaitez une fin dramatique La retrouvaille du couple. (pourquoi tant de haine?) mais nous gâte avec une suite de cases muettes qui nous envahisse de bonheur pour ce couple! Il ne s'en tire pas si mal comparé à des séries comme Evangelion défigurés par les pressions commerciales ou Dragon Ball qui impose à Akira Toriyama de produire du sous Dragon-Ball à la chaîne!

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Vidéo Girl Len est assez court et assez étrange. Après Vidéo Girl Aï, sort deux volume de Vidéo Girl Len ( le 14 et le 15 dans la série) carrément inclue dans l'oeuvre de Vidéo Girl! Avec une nouvelle et courte histoire d'amour (de 2 vol), la nouvelle Vidéo Girl qui apparaît, Len, est assez différente de , mais c'est la situation dans laquelle elle se trouve qui est similaire! Comme , elle va tenter d'aider son bien-aimé à sa manière, innocemment et maladroitement! Hélas trop courte, cette histoire nous redonne espoir, ou plutôt à l'auteur, que les Vidéo Girls continues d'exister! Avec le Vidéo Club Gokaru et son gérant qui redonne espoir aux garçons découragés! Notons que nous retrouvons Yota en prof de dessin qui est apparemment marier à et répondra (très peu) aux questions du nouveau héros timide et coincé!

Bientôt une version irréprochable. Publié par Tonkam pour la 1ère fois en 1994, on ne peut pas dire que Vidéo Girl est était gâté en France! L'impression souffre d'une mauvaise reproduction et de trames baveuses! La traduction de fautes de grammaire et d'orthographes qui gâchent le travail fantastique de Mazakazu Katsura. Totalement inexpérimenté lors de cette édition, Tonkam remettra le couvert Réédition. avec 11 tirages successifs qui en amélioreront la qualité! Malgré les 30 000 exemplaires vendus par tirage, qui représente un bon score, Tonkam relance un tirage en Ce coup-ci c'est la bonne.proposant une nouvelle traduction beaucoup plus fidèle et un travail graphique irréprochable qui sera appeler à remplacer l'édition de poche que nous connaissons tous et qui coûtera dans les 12 €! Évolution à suivre!

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