Histoire du manga (suite)
Publié généralement tout les mois voir tout
les deux mois, les mangakas sont pressés par une production de 15 à
20 planches semaines! Contre 1 à 5 pour un auteur franco-belge, qui ne
supporte pas non plus les même rythme de parution! Au Japon, les auteurs
de mangas, littéralement les mangakas, sont tenus en haute estime
et fournissent un travail titanesque!
Effectivement l'appétit des fans est en perpétuel
accroissement et nécessite pour la réalisation des séries
les plus connues, d'employer de nombreux assistants qui se chargeront de tout les
dessins que l'auteur n'a pas le temps matériel d'achever!

En France ont a commencé par traduire les versions
américanisées des mangas, comme Akira, où les
planches sont inversées et directement traduite de l'anglais! Puis les
lecteurs sont arrivés en masse et on permis aux maisons d'éditions
de traduire directement les éditions originales! Certains éditeurs,
comme Tonkam ou SEEBD Akuma, se consacrent même
exclusivement à promouvoir cette nouvelle forme d'art!
Pourquoi un tel succès en France?
Plusieurs raisons, dont notamment la possibilité vue plus haut de
lire les mangas rapidement, mais aussi grâce à un style graphique
unique et immédiatement reconnaissable! Des visages aux yeux immenses,
des bouches expressives, des nez délicatement dessinés ou
encore des chevelures exubérantes voir très réalistes!
Les personnages sont bien souvent 'Mr tout le monde', à qui il
arrive une histoire incroyable, ou une petite fille à qui ont confie
des pouvoirs permettant de sauver la planète...

Dans la BD occidentale, le héros possède la plupart
du temps un corps parfait au muscles 'anabolisés' et une certaine prédestination
à l'héroïsme! Il est donc plus facile aux lecteurs
de s'identifier à un personnage de manga tel que Yota
(Vidéogirl), qui ne possède aucun pouvoirs particulier,
va au collège ou plus tard au lycée et cherche désespérément
à séduire la fille qu'il aime! Les pouvoirs magiques sont
malgré tout présent dans cette série, mais se situent
à d'autres niveaux : Aï, le gérant du vidéoclub
Gokaru et bien sur ses patrons! Alors qu'un héros qui mange
du plutonium tout les matins et se change dans une cabine téléphonique
pour traverser des murs et voler dans les airs pour sauver sa dulcinée;
ou un milliardaire qui se déguise en chauve-souris pour faire régner
la justice dans une ville aux gangsters psychopathes dans une voiture
d'un goût peu commun...; ces histoires ne permettent pas la même
une identification des lecteurs et ne suscitent plus le même intérêt
de leurs part!

A l'instar du manga qui suscite un véritable engouement en France
et oblige les maisons d'éditionsà revoir leurs choix plus
judicieusement! La diversité des mangakas et leur quota de production
sont tels, que le choix des ouvrages et les traductions obligent les éditeurs
franco-belge, après l'avoir fortement dénigré, à
reconsidérer le manga comme un produit aux retombées importantes
en Europe! Étant donné que la BD n'est toujours pas considéré
comme de l'art, il nous paraît clair qu'il en va de même pour
le manga, mais c'est le débat qu'entraîne la bande dessinée
japonaise qui nous permettra de faire reconnaître la bande-dessinée
comme un art à part entier!

Avec des histoires riches, des personnages sympathiques et des
graphismes simples à dessiner les mangas offrent chacun des points de vues
différent qui permettent d'adapter notre vision des choses à la
compréhension globale. Ce double enrichissement est dû à un
apport humain et culturel, qui par sa valeur intrinsèque nous sensibilise
sur des thèmes qui nous touchent ou nous font réagir!

De plus, les nouveaux types de lectorats sont devenus, par
maturité, demandeurs d'oeuvres de qualité dont la facture les mets
en équivalence avec des récits littéraire! Encore faut-il
opposé qualitativement littérature et manga, alors que la richesse
de ce dernier n'est plus à prouver! Avec une connaissance plus grande
du monde du manga en occident, c'est donc aux critiques de reconnaître
que le manga est un art de qualité littéraire et graphique,
mésestimé et dénigré par un manque de savoir
et un classement rapide dans les oeuvres enfantines!
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Les Shojo sont des bandes-dessinées pleines
d'humour, d'innocence, de grâce et d'espièglerie, avec des
personnages irrésistibles et une histoires fantastique. Conçus
à l'origine pour les filles, ils sont également très
appréciés des garçons dont le style permet à tout le
monde de s'identifier! Ce ne sont pas des samouraïs, ni des cyborgs et
encore moins des super héros, mais juste des enfants ou des ados ordinaires
qui s'amusent tout en traçant leur chemin dans les méandres
de l'existence! Parfois, en luttant contre les forces du mal ou en se
transformant en l'adulte de leur rêve, peu importe du moment que
le lecteur s'identifie ou se questionne sur les choix des protagonistes.
En France, c'est l'engouement des 18-25 ans qui propulsent le
manga dans nos rayons, mais la jeune générations ne profite pas des
récentes sorties mangas!

Certes les Pokémons ou les Digimons ont
euent leur heure de gloire, notamment avec les produits dérivés,
et susciteront peut être l'interêt pour des oeuvres plus
anciennes? Mais ce qui à principalement apporté le manga
en France, le dessin animé, a subitement disparu des chaînes
publiques! M6 diffuse certaine séries comme Card
Captor Sakura ou les Digimons, Arte fait également
un effort en diffusant quelques longs métrages (3 par ans), mais
c'est sur les chaînes privées, les réseaux câblés
ou satellites qu'il faut compter. Avec heureusement des chaînes
comme Mangas sur AB Satellite, mais hélas que
peu de personne peuvent voir...
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